Communiqué Urgent de Collectif des Défenseurs Sahraouis des Droits de l'Homme
L'état marocain continue aujourd'hui de mener une politique de répression aveugle et atroce envers les civils sahraouis en essayant comme d'habitude de donner une fausse image de la réalité des ses exactions et de la situation catastrophique des droits de l'homme au Sahara Occidental.
L'état marocain a essayé et continue d'essayer de pratiquer ses méthodes de diffamation soit au niveau du bilan modeste de l'IER qui demeure au solde du Makhzen, soit au niveau de son incapacité de respecter les droits humains au Sahara Occidental.
Les autorités marocaines ont procédé le 14 juillet 2006 à l'arrestation et à la torture de nombreux ex-prisonniers politiques sahraouis libérés récemment par le Maroc dont on cite Yaya Bachir, Haddad Mahmoud Mustapha, Terki Malaaynin et Rachdi Mahmoud.
Les forces marocaines ont aussi kidnappé le 16 juillet 2006 l'ex-prisonnier politique sahraoui Taoubali Elhafed qui a subi une longue séance de torture systématique avant son incarcération. La torture systématique et le traitement inhumain des forces des GUS soutenues par la DST marocaine n'ont pas épargné Mr Brahim Sabbar, secrétaire générale de l'association sahraouie des victimes des graves violations des droits humains perpétrées par le Maroc, Mohamed Sbaai, membre de l'association et l'ex-prisonnier politique sahraoui Haddi Sidi Mahmoud (alias Kaynane) ainsi que son frère Haddi Saleh, victime lui aussi des exactions marocaines dans les locaux de la Police marocaine. Les quatre victimes sahraouies ont été arrêté par une unité des GUS à l'entrée sud de la ville d'El-Ayoune/Sahara Occidental après leur retour de la ville de Boujdour. Et au lieu d'ouvrir une enquête par les autorités judiciaires sur ces faits accablants, l'appareil pénitentiaire marocain les a accusé à tort avant de les condamner à des peines de prison (confirmées en appel le 20 juillet 2006) allant d'un ans avec sursis jusqu'à 3 ans fermes lors d'un procès douteux et scandaleux que l'état marocain a bien préparé en empêchant les familles des détenus sahraouis ainsi que les défenseurs des droits humains à y assister et en privant les avocats de de leurs droits.
Le 12 juillet 2006, les agents des services de renseignements marocains ont arrêté trois jeunes sahraouis : Dah Boumrahe, Omar Alamine Elyazid, Zaghame Ghali, suite à des manifestations pacifiques qui ont eu lieu à Smara/Sahara Occidental et réclamant le droit à l'autodétermination du peuple sahraoui. Les trois sahraouis ont été transféré en urgence vers le centre de détention marocain «Prison Noire / Carcel Negra » à El-Ayoune/Sahara Occidental.Le 26 juillet 2006, le prisonnier politique sahraoui Lehmam Salama fut victime d'une tentative de liquidation physique exécutée par un prisonnier marocain du droit commun à la prison d'Inzeghane/Agadir/Maroc sans que les autorités marocaines ouvre une enquête, ce qui prouve son implication dans les faits. Lehmame Salama a subi de nombreuses interventions chirugicales à l'hôpital Hassan II d'AgadirMaroc.Face à ces graves violations, le collectif des défenseurs sahraouis des droits humains déclare ce qui suit : Sa condamnation ferme de toutes les exactions et les pratiques de répression que mène l'état marocain contre les Sahraouis dont les défenseurs des droits humains et les prisonniers politiques. Sa condamnation totale de toutes les peines d'emprisonnement infligées par l'état marocain à l'encontre de Mr Sabbar Brahim, Mahmoud Haddi et Saleh Haddi. Le collectif des défenseurs sahraouis des droits humains demande la libération immédiate et sans conditions de tous les prisonniers politiques sahraouis dans les prisons marocaines et réclame Une intervention urgente de toutes les organisations internationales et personnalités pour mettre fin aux violations marocaines des droits de l'homme au Sahara Occidental."
Le 12 juillet 2006, les agents des services de renseignements marocains ont arrêté trois jeunes sahraouis : Dah Boumrahe, Omar Alamine Elyazid, Zaghame Ghali, suite à des manifestations pacifiques qui ont eu lieu à Smara/Sahara Occidental et réclamant le droit à l'autodétermination du peuple sahraoui. Les trois sahraouis ont été transféré en urgence vers le centre de détention marocain «Prison Noire / Carcel Negra » à El-Ayoune/Sahara Occidental.
Le 26 juillet 2006, le prisonnier politique sahraoui Lehmam Salama fut victime d'une tentative de liquidation physique exécutée par un prisonnier marocain du droit commun à la prison d'Inzeghane/Agadir/Maroc sans que les autorités marocaines ouvre une enquête, ce qui prouve son implication dans les faits. Lehmame Salama a subi de nombreuses interventions chirugicales à l'hôpital Hassan II d'Agadir/Maroc.
Face à ces graves violations, le collectif des défenseurs sahraouis des droits humains déclare ce qui suit :
- Sa condamnation ferme de toutes les exactions et les pratiques de répression que mène l'état marocain contre les Sahraouis dont les défenseurs des droits humains et les prisonniers politiques.
- Sa condamnation totale de toutes les peines d'emprisonnement infligées par l'état marocain à l'encontre de Mr Sabbar Brahim, Mahmoud Haddi et Saleh Haddi.
Le collectif des défenseurs sahraouis des droits humains demande la libération immédiate et sans conditions de tous les prisonniers politiques sahraouis dans les prisons marocaines et réclame :
· Une intervention urgente de toutes les organisations internationales et personnalités pour mettre fin aux violations marocaines des droits de l'homme au Sahara Occidental.
\n\nL\'ouverture d\'une enquête juste et neutre sur les crimes commis par l\'état du Maroc contre les prisonniers politiques sahraouis et les défenseurs des droits humains.\nLe collectif des défenseurs sahraouis des droits humains demande aux gouvernements démocrates et aux organisations internationales de tout mettre en oeuvre pour condamner les violations marocaines et de priver le Maroc de son siège au sein du Conseil des droits de l\'homme de l ´ONU.Fait à El-Ayoune/Sahara Occidental \nLe 22/07/2006\n\n",0]
L'ouverture d'une enquête juste et neutre sur les crimes commis par l'état du Maroc contre les prisonniers politiques sahraouis et les défenseurs des droits humains.
Le collectif des défenseurs sahraouis des droits humains demande aux gouvernements démocrates et aux organisations internationales de tout mettre en oeuvre pour condamner les violations marocaines et de priver le Maroc de son siège au sein du Conseil des droits de l'homme de l'ONU.
CDDHSO
Fait à El-Ayoune/Sahara Occidental
Le 22/07/2006