Les prisonniers politiques sahraouis, après 15 jours de la grève de la faim (que les autorités marocaines ont voulu passer sous silence par une censure totale sur l’information), ont décidé de suspendre leur action le jeudi 3 novembre 2005.
Ils ont commencé ladite grève illimitée de la faim depuis le jeudi 20 octobre 2005 en protestation contre les différentes formes de répression et de harcèlement qu’ils ont subis dans la prison noire à Laayoune et dans les autres prisons marocaines : la fouille d’une façon exagérée, l’isolement de quelques prisonniers politiques dans un cachot, absence des soins nécessaires, les visites limitées et parfois même interdites par l’administration pénitentiaire, la présence intense des membres de la police marocaine GUS aux alentours de la prison noire…
Les prisonniers politiques sahraouis ont précisé qu’ils continueront de lutter pour leur statut de prisonniers politiques et contre toutes les pratiques inhumaines et provocatrices suscitées, de temps à autre, par le directeur de la prison noire de Laayoune.
Un large mouvement de solidarité de part le monde a soutenu le groupe des grévistes sahraouis au long de son combat qui a réussi à sensibiliser l'opinion internationale notamment les organisations humaines sur la véritable nature du régime marocain et les mauvaises conditions dans lesquelles sont enfermés les prisonniers politiques sahraouis.
